5 belles saisons
PY
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01 Céleste- PY 4:100:00/4:10
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02 Je pars 3:130:00/3:13
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03 J’attendais 4:170:00/4:17
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04 JO 4:160:00/4:16
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0:00/3:40
3 ans. C’est le temps qu’il a fallu pour que Py, donne une suite fin septembre 2020 à son premier EP, « Le droit à l’ennui », 8 titres voix guitare, « spontané, brut de sincérité et des mélodies terriblement attachantes »
Après quelques beaux concerts, dont les premières parties de Daran (l’empreinte de Savigny le temple 77) et de Romain Humeau (le chaudron le Mée sur seine77) dans les catacombes de Paris, une fête de la musique 2018 à Lille, un concours de chant (la biche d’or à Bordeaux) toutes ces expériences alimentent un parcours qui en fin de compte lui donne envie d’aller plus loin « Voix et guitare fonctionnent mais ça serait bien d’ajouter du rythme dans tout ça »
Quelques rencontres au Studio Des Variétés à Paris, révèlent ses points d’appuis dans l’écriture, avec Jérôme Ignatus, qui accompagne un changement dans sa façon de voir les mots, puis Joseph D’Anvers qui l’incite à progresser dans la synthèse, et enrichir le sens, les émotions.
Mais il y a aussi ses axes de progrès, la M.A.O, compagne dorénavant scénique, que Py doit dompter, programmer, planifier.
« C’est une sensation étrange d’avoir un PC comme compagnon de scène »
Après 15 ans en tant que front man dans un quintet métal avec « KEIDOLA » ou encore Rock avec BLACK IRIS, l’écriture à fleur de peau s’affine, pour devenir un véritable tremplin, qui ne sombre pas dans l’amertume ni la tristesse, mais finit toujours vers une lumière, une porte de sortie salvatrice pour l’auditeur.
Plus rien ne sera jamais comme avant, la page ne se fait plus blanche mais se noircit au contact d’une plume désormais mure, cohérente et libérée pour celui qui a envie d’écouter.
Réalisé par Fred Lafage (Zaz. Kendji…) c’est par lui que les chansons prennent vie, une collaboration fructueuse qui génère (enfin...) Un accompagnement, une batterie, une basse, des guitares et d’autres instruments comme l’Una Corda (native instruments) ou la Mandoline.
« 5 belles saisons » s’enrichit et prend une tout autre tournure, on arrive doucement vers un projet Folk rock qui sent bon l’Amérique, chanté en français.
« Les sonorités 70 c’est un parti pris, ajoutées au fait que je voulais que ça ressemble à des projets comme Ray Lamontagne, ça sonne 70’s mais avec les sons et l’envie de maintenant » Et selon certains, la filiation vocale avec Christophe, ou encore Bertrand Cantat peut paraître déroutante, certes…Mélancolie quand tu nous tiens…. 5 BELLES SAISONS, parce que selon l’auteur :
« Il y a cette saison supplémentaire, c’est surtout une sensation, que l’été est en deux parties, il ne veut pas mourir, la lumière s’accroche, les températures sont toujours bonnes, il ne pleut pas forcément beaucoup, l’automne semble attendre.